Modération 2.0 : plus de lumière

La modération de contenu peut être considérée comme le filtrage des textes diffusés sur un site. Mais à l’inverse des articles journalistiques, ces commentaires sont rédigés par les utilisateurs. Ils peuvent donc être des textes, des illustrations, du son ou une combinaison de ces trois supports. C’est au créateur du site que revient la responsabilité de la légalité des contenus publiés, lisibles par tous les autres internautes.

Notons que si le travail de modération est fait avant la publication des contenus, cela s’appelle de la modération a priori. Dans la situation inverse, on parle de modération a posteriori. De plus, il est utile de ne pas confondre modération et censure. En effet, c’est rarement et en dernière voie que le filtrage peut être réalisé.

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De plus, à quoi cela va servir à une entreprise de mettre en ligne une plateforme de contribution pour ensuite supprimer les commentaires qui ne lui plairaient pas ? Dans les nations où l’accès à internet est libre, à cette ère de plateformes sociales incontournables, il serait illusoire de supprimer un contenu non convenable. Tout le web sera tout de suite avisé. En principe, les rares messages effacés sont illégaux. Le cadre des bannis désigne entre autres l’apologie des crimes contre l’humanité, le racisme, l’homophobie, la discrimination, le nazisme, la pédophilie et le terrorisme. Bref, tout ce qui tombe sous le coup de la loi est filtré par le modérateur web. Les commentaires indésirables, à l’instar des trolls ou des publicités, sont également modérés. Dans quelques cas de suppression, la modération s’accompagne d’un message explicatif à destination de l’intervenant qui l’a mis en ligne, le conviant à reformuler. La modération idéale, honorant les opinions véhiculées tout en supprimant ce qui est hors propos, accentue l’interaction entre participants et éditeur du site.